Quand la Croix-Rouge s'affiche 1950-2007

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Dès les origines de la Croix-Rouge, Henry Dunant a perçu toute l’importance de l’information auprès du public. Le premier outil de communication est bien Souvenir de Solferino, conçu pour toucher, pour éveiller les consciences, pour informer. Henry Dunant lui-même écrivait à propos du secours aux blessés militaires de cette bataille :

"N'est-il pas évident que, pour essayer d'atteindre ce noble but, il faudrait d'abord que cette idée, présentée aux diverses branches de la grande famille européenne, fixât l'attention et conquit les sympathies de tous ceux qui ont une âme élevée ou un cœur susceptible de s'émouvoir aux souffrances de leurs semblables ?" (Souvenir de Solferino, Henry Dunant, 1863).

Le pouvoir d’évocation de l’écrit va bientôt laisser sa place à la force des images. Leurs objectifs sont les mêmes : rallier les hommes aux combats de l’association, obtenir des fonds pour agir, montrer ce qu’elle apporte et la façon dont elle le fait.

"Pour obtenir une coopération efficace des populations il faut les intéresser d’avance à l’œuvre ; elles doivent être dirigées, conduites et éclairées" (discours d’Henry Dunant lors de la création de la Croix-Rouge française, à Paris, le 25 mai 1864).


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