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131- Portrait du jour : Rémy Gratier de Saint Louis alias « marquis de Morteterre »

Le blog Criminocorpus est ouvert à un large public au-delà de la seule communauté des chercheurs. Cette rubrique « Portrait du jour » permet de faire connaître d’autres activités croisant l’histoire de la justice à travers le parcours de personne ayant accepté de présenter leur trajectoire professionnelle. On trouvera donc ici des parcours d’historiens, de romanciers , de sociologues, cinéastes, professionnels de la sécurité, etc. Cette rubrique est animée par Philippe Poisson , membre correspondant du CLAMOR et ancien formateur des personnels à l’ENAP. et l’A.P. La publication du portrait du jour est liée aux bonnes volontés de chacun, nous invitons donc les volontaires à prendre contact avec philippepoisson@hotmail.com – Marc Renneville, directeur du Clamor et de Criminocorpus.

A propos du site : Criminocorpus propose le premier musée nativement numérique dédié à l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Ce musée produit ou accueille des expositions thématiques et des visites de lieux de justice. Ses collections rassemblent une sélection de documents et d’objets constituant des sources particulièrement rares ou peu accessibles pour l’histoire de la justice.

Les repères et les outils proposent des données et des instruments d’exploration complémentaires visant à faciliter les études et les recherches.

Nos autres sites : REVUE et le BLOG D’ACTUALITÉS

 

 

« … J’aimais beaucoup lire, mais non, être écrivain était pour moi une activité réservée à d’autres, des lettrés ou des gens comme ça, bref, pas un autodidacte comme moi qui n’a même pas passé son bac de français. Comme quoi, les idées reçues freinent trop souvent les vocations. Étant plus jeune, comme beaucoup, je le pense, je me faisais alors une telle idée de ce que pouvait être le travail d’un écrivain, qu’avant de découvrir avec quelle facilité les pages de mon premier texte s’additionnaient à mesure que j’en commençais la rédaction, que je ne me pensais pas capable d’y parvenir. Les critiques sans complaisance et les encouragements de mes premiers lecteurs, des amis, me convainquirent alors que je l’étais, et ce, à ma plus grande surprise. Bien sûr, avoir une histoire passionnante à raconter et construire un récit ne suffit pas à faire de celui-ci un manuscrit digne de ce nom. C’est pour cette raison que je ne remercierai jamais assez mon correcteur et complice qui deviendra un ami cher, le talentueux Alain Anceschi , un passionné de littérature qui, à grands renforts de conseils avisés, a su donner à l’impétuosité de mes premiers écrits, une forme plus aboutie, sans jamais toutefois les dénaturer… »

Pour son 131ème portrait du jour, , la rédaction du carnet criminocorpus reçoit Rémy Gratier de Saint Louis, romancier dont les thèmes de prédilection sont l’aventure historique, la fantasy et le fantastique.

A Criminocorpus on aime aussi les autodidactes. Bienvenue Rémy sur le site des aristos du crime, Criminocorpus : le seul site qui décoiffe à 300 kms/ heure. Ph.P.

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« Rémy Gratier de Saint Louis -Je me prénomme Rémy et je suis né en 1966. Autodidacte mon parcours professionnel m’a amené à exercer de nombreuses activités, celles-ci allant de l’archéologie à la gestion d’entreprises, en passant par différentes formes de négoces. Actuellement, je suis consultant indépendant de profession.

D’un naturel plutôt rêveur, jeune, je fus peu attiré par les études. Préférant gribouiller sur mes cahiers en suivant d’une oreille distraite ce qui se disait, j’excellais cependant en histoire, en sport et en dessin, les seules matières ayant un réel intérêt pour moi à l’époque. Longtemps adepte d’un sport plutôt viril que d’aucuns, de ce côté-ci de l’Atlantique, jugent aussi rugueux qu’incompréhensible, si j’abandonnais peu à peu mes crayons à dessin, je n’en demeurais pas moins un indécrottable passionné d’histoire mais aussi de la pratique du jeu de rôle, un loisir ludique dans lequel mon imagination avait tout loisir de s’épanouir.

Étrangement, ce fut sur le tard que je me suis découverts un réel goût pour l’écriture. Un goût qui se transformera bien vite en véritable boulimie, écourtant mes nuits et ruinant un nombre alarmant de claviers d’ordinateur. (Oui, je ne tape qu’à un doigt, alors les touchent souffrent un peu). Mes thèmes de prédilection sont l’aventure historique, la fantasy et le fantastique. Prenant beaucoup de plaisir à coucher sur le papier les tumultueuses et passionnantes aventures qui peuplent mon imaginaire, je n’en reviens toujours pas d’avoir la chance d’être lu et même de voir certains de mes ouvrages en librairie. Une chance que je dois principalement aux éditions ROD  et à Anne Seliverstoff , la directrice de cette maison d’édition, qui m’a donnée cette opportunité en éditant mes premiers écrits, après qu’elle en eut repérés des extraits sur les réseaux sociaux. Un auteur, qu’il réussisse ou non à être lu et apprécié par grand nombre de lecteurs, doit, je le pense, garder en mémoire que sans le travail d’une maison d’édition, aussi modeste soit-elle, son manuscrit, aussi génial soit-il, resterait dans un tiroir ou dans un dossier informatique d’un disque dur. Il faut donc remercier ces éditeurs et mettre en lumière leur travail, ainsi que les prises de risques financières que représente la publication à compte d’éditeur.

Débutée sans prétention aucune à l’été 2012, grâce aux éditions ROD , puis, par la suite aux éditions Underground  et de La Banshee , mon activité d’auteur a, à ce jour, produit une dizaine de romans, huit étant déjà publiés et deux autres, qui sont sur le point de l’être. En sachant que trois nouveaux projets sont actuellement en cours d’écriture, mon inspiration et mon envie ne semblent pas près de se tarir. En fait, ce qui, en plus de donner du plaisir à mes lecteurs, attise ce besoin d’écrire chez moi, c’est le plaisir que j’éprouve à donner corps à une histoire, un récit et des personnages. Matérialiser mon imaginaire et ainsi pouvoir le partager avec des gens que, peut-être, je ne rencontrerai jamais, est pour moi une très grande chance.

Contrairement à de nombreux auteurs, jamais avant de me découvrir une certaine facilité à concevoir et à rédiger un récit, l’idée de devenir écrivain, ne m’avait effleuré l’esprit.

J’aimais beaucoup lire, mais non, être écrivain était pour moi une activité réservée à d’autres, des lettrés ou des gens comme ça, bref, pas un autodidacte comme moi qui n’a même pas passé son bac de français. Comme quoi, les idées reçues freinent trop souvent les vocations. Étant plus jeune, comme beaucoup, je le pense, je me faisais alors une telle idée de ce que pouvait être le travail d’un écrivain, qu’avant de découvrir avec quelle facilité les pages de mon premier texte s’additionnaient à mesure que j’en commençais la rédaction, que je ne me pensais pas capable d’y parvenir. Les critiques sans complaisance et les encouragements de mes premiers lecteurs, des amis, me convainquirent alors que je l’étais, et ce, à ma plus grande surprise. Bien sûr, avoir une histoire passionnante à raconter et construire un récit ne suffit pas à faire de celui-ci un manuscrit digne de ce nom. C’est pour cette raison que je ne remercierai jamais assez mon correcteur et complice qui deviendra un ami cher, le talentueux Alain Anceschi , un passionné de littérature qui, à grands renforts de conseils avisés, a su donner à l’impétuosité de mes premiers écrits, une forme plus aboutie, sans jamais toutefois les dénaturer.

Des idées nouvelles affluant sans cesse dans ma caboche, l’aventure devrait pouvoir continuer encore un bon moment, du moins, tant que mes lecteurs apprécieront mes écrits. »

Tag(s) : #portrait du jour criminocorpus, #Romans - Essais - Polars - Thrillers
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