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                                                         ... Entre 1940 et 1945, la prison du Hâ est toujours utilisée pour les prisonniers de droit commun mais elle sert désormais pour les Allemands, de centre de détention où vont se succéder de nombreux résistants et toutes les personnes arrêtées pour délits politiques. Elle est rebaptisée pour la circonstance « quartier allemand ».


Edouard DALADIER et Georges MANDEL comptent parmi les premiers détenus politiques gardés un temps au fort du Hâ. Après eux une longue liste d'hommes, de femmes et d'enfants va s'ajouter jour après jour sur les registres du fort du Hâ.


A la fin 1944, près de 5.000 internements administratifs sont recensés, mais rares sont les exécutions sommaires.


La paix retrouvée, le fort du Hâ n'en poursuit pas moins sa vocation d'activité carcérale. En juillet 1953, Marie BESNARD est transférée de Poitiers à la prison du Hâ à l'occasion de son second procès. Celle que l'on surnomme la « bonne dame » mais aussi « l'empoisonneuse de Loudun » est acquittée par la cour d'assises de Bordeaux, où son troisième procès a débuté le 20 novembre 1961...


Du fort du Hâ ... à l'Ecole Nationale de la Magistrature
http://philippepoisson.unblog.fr/files/2008/10/dufortduhdebordeaux.pdf


 (Photographie : La façade de la prison de Bordeaux. Aujourd’hui, il n’en reste que la « tour des sorcières «  (Crédit DR)).

 


Prisons anciennes (61)

Tag(s) : #Prisons anciennes
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