" ... En novembre 1811, on compte à la maison d'arrêt 32 filles vagabondes et prostituées. Quatorze d'entre elles souffrent de maladies vénériennes,
trois d'entre elles sont enceintes. En 1836, la maison d'arrêt contient de 71 à 88 prisonniers dont 1/3 de femmes. La maison de Justice, quant à elle, héberge, selon les époques de l'année, de 11
à 59 détenus.
Ainsi près d'une centaine de détenus est présente à Quimper tout au long de l'année. La présence d'enfants et d'aliénés est
courante.
Parmi les femmes, certaines mères condamnées demandent à conserver leur enfant nouveau-né à leur côté en dépit des
conditions difficiles de la détention. A l'exemple de Jeanne Tourmen, enceinte, et emprisonnée pour deux ans en juillet 1836. Elle va, après son accouchement, conserver son enfant en prison
pendant quatre mois (durée de l'allaitement maternelle) puis celui-ci lui est retiré pour être placé au rang des enfants abandonnés à l'hospice civil. Jeanne, quant à elle, est transférée à
la prison de Rennes ... "
(Photographie : détail de l'architecture intérieure du couvent Saint-Antoine)
Les anciennes prisons de Quimper de la fin de la Révolution au Second Empire
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Prisons anciennes
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