Début 2003, l’historien Yves Le Maner, directeur de la
coupole d’Helfaut près de Saint-Omer, faisait paraître son livre sur le train de Loos [2]. Après trois ans de recherches pour retrouver
les archives disparues depuis 1945, interroger les témoins et les acteurs de cette tragédie, Y. Le Maner présentait au conseil général du Pas-de-Calais les résultats de son travail. C’est en
effet le président du conseil général qui lui avait confié cette mission : faire toute la lumière sur ce drame 59 ans après les faits !
Ce livre met ainsi fin à près de soixante ans d’interrogations, de doutes, de suspicions, voire d’accusations. Il a permis de recenser avec une extrême précision les 871 noms des déportés du
train de Loos, de leur redonner une identité, un visage, de retrouver les causes de leur déportation. Pour les survivants, pour les familles touchées par ce drame, ce fut un moment de grande
émotion, ce fut aussi pour beaucoup la possibilité de faire enfin leur deuil. Ce fut l’occasion pour l’Amicale des rescapés du train de Loos (présidée par James Venture et soutenue par
l’association du centre de mémoire de l’abbaye-prison de Loos présidée par André Gustin) de graver les noms dans le bronze de douze plaques symbolisant les douze wagons qui furent utilisés pour
le transport des déportés. Le 10 mai 2003, le ministre Jean-Paul Delevoye présidait cette cérémonie solennelle au mémorial du train de Loos, au cours de laquelle les plaques étaient dévoilées aux
familles et au public.
Une cérémonie identique eut lieu quelques jours plus tard à la coupole d’Helfaut en présence des ministres Jean-Paul Delevoye et Claudie Haigneré...
L'intégralité de l'article d' André Gustin est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous
Le train de Loos, « le grand drame de la déportation dans le Nord - Pas-de-Calais »
http://www.criminocorpus.cnrs.fr/spip.php?page=articleprint&id_article=521
La fin de l'énigme du « train de Loos »
http://marcel.houdart.online.fr/lvn%202003%2004%2023%20train%20de%20loos.htm