Les Hauts murs, c'est le titre du film, “coup de coeur cinéma” du Journal d'une Rouennaise…, drame, présentée ce jour par Marie-Noëlle Tranchant pour le Figaro Cinéma dont la sortie nationale date du 30 avril 2008 : http://lejournaldunecantilienne.unblog.fr/tag/cinema/
(…) «Au lendemain de la guerre de 1914-1918, il y avait quelque huit cent mille orphelins, que la patrie reconnaissante du sacrifice de leurs pères promettait avec lyrisme de prendre en charge, rappelle Albert Algoud. Et puis, le temps passant, les crédits s'épuisant, on les a abandonnés dans des orphelinats sinistres. Ceux qui s'en échappaient, et qu'on rattrapait presque toujours, se retrouvaient pratiquement dans des antichambres du bagne.»
(…) «Aujourd'hui, dit Albert Algoud, cette peinture de l'innocence bafouée, abîmée par la brutalité des adultes, garde toute son actualité, quand il est question d'enfermer les mineurs délinquants. La répression doit-elle l'emporter sur l'éducation ? Le sort terrible d'Yves Tréguier, de Fil de fer, de Blondeau, l'analphabète chevaleresque, est là pour le crier: ces gamins ne sont pas des criminels. On ne naît pas délinquant.»
Image via Septembre Production, société de production indépendante basée à Paris dont l'activité est la production de longs-métrages destinés au cinéma et la production de films destinés à la télévision…A suivre, la bande annonce et extraits du film, la critique cinéma, le site officiel d'Auguste Le Breton, une biographie de la République des Lettres et celle de wikipédia :
La bande annonce et extraits :
http://www.premiere.fr/premiere/cinema/films-et-seances/bandes-annonces/video/les-hauts-murs
Les hauts murs la critique cinéma :
http://www.dvdrama.com/news-26322-cine-les-hauts-murs.php
Auguste le Breton (1913-1999), le site officiel
”L’homme véritable, ne cède jamais, il se bat jusqu'à la mort”
http://www.auguste-le-breton.com/
Biographie via wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Le_Breton
La République des Lettres
http://www.republique-des-lettres.fr/10405-auguste-le-breton.php
"Les Hauts Murs" : un film rétro sur l'enfance martyrisée
Adapté d'un roman en partie autobiographique d'Auguste le Breton, ce film nous plonge dans une des ces maisons d'éducation surveillée où croupissaient dans les années 1930 des enfants réputés difficiles, généralement sans appui familial ou social. Le héros de ce récit, Yves Tréguier, est un adolescent, orphelin de la grande guerre, placé dans ce bagne sinistre après avoir tenté de s'échapper d'un orphelinat à peine moins sinistre pour s'enfuir en Amérique. Le film, qui tient en réalité davantage de la dramatique télévisuelle que d'une œuvre de cinéma, détaille par le menu sa victimisation, qu'elle vienne des adultes exerçant leur sadisme sans bornes à l'égard des enfants, ou des propres compagnons d'infortune du garçon, soumis par la force des choses à la loi de la jungle des divers clans qui s'affrontent.
Entre ces péripéties extrêmement répétitives et l'académisme rétro du film, qui ne sont pas sans évoquer le vernis à l'ancienne des Choristes mais sans la rédemption musicale, le film ne nous demande en somme que de récuser le martyre de l'enfance. Une mission dont on s'acquittera d'autant plus volontiers sans lui qu’il en tire l'essentiel de son spectacle.
Les Hauts Murs de Christian Faure. Film français. Avec Carole Bouquet, François Damiens, Emile Berling. (1 h 35.)
Jacques Mandelbaum
LE MONDE | 29.04.08
"Un silence pesant écrasait le réfectoire. Seules le troublaient par instants, les louches heurtant les grosses assiettes de faïence ébréchées par l'usage. Les serveuses en tablier gris distribuaient une égale mesure de pois cassés à tous les pupilles." Récit autobiographique, Les Hauts Murs racontent son enfance misérable et vagabonde, de l'orphelinat, la maison de correction.
Ce texte fait référence à l'édition Broché .
Auguste le Breton, n en 1913, est l'auteur Du Rififi chez les hommes, Le Clan des Siciliens entre autres oeuvres. Maître de l'argot et créateur du verlan, il a su mettre en scène la pègre française des années 50.
Détails sur le produit
Broché: 248 pages
Editeur : Editions du Rocher (18 novembre 1998)