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566326330 ML.jpghttp://img.over-blog.com/300x245/1/28/77/10//camps-d-internement2-copie-1.jpgDocument 2006 - Des centaines de camps et lieux d'internement ont été ouverts en région Centre entre 1939 et 1945, voire jusqu'en 1947. Certains, connus du grand public, ont fait l'objet d'études et de recherches approfondies. Beaucoup d'autres, oubliés, rayés de la mémoire collective, ont vu leurs traces presque irrémédiablement effacées.


L'originalité du travail de Gérard Ferrand est qu'il repose sur l'analyse de travaux de recherche récents et inédits, de sources iconographiques nouvelles ou peu connues et de témoignages. L'auteur s'attache à brosser le parcours bouleversant, chaotique, souvent dramatique, d'hommes, de femmes et d'enfants pourchassés par le régime de Vichy et les différentes autorités allemandes, afin que nul ne perde la mémoire de ces années noires.


Qu'il s'agisse des républicains espagnols, des résistants, des communistes, des juifs, des nomades, ces lieux constituèrent pour beaucoup l'antichambre de la mort et servirent souvent de réservoirs à otages.


Les camps de prisonniers français établis à la hâte dès 1940 mais aussi après la Libération, les lieux de détention et d'internement pour prisonniers allemands, collaborateurs, trafiquants notoires, miliciens, prostituées, gens du voyage sont également évoqués.

Gérard Ferrand, auteur de nombreux ouvrages d'histoire et d'ethnographie régionales, a publié plusieurs livres sur la seconde guerre mondiale aux Editions Alan Sutton dont Montoire, une ville de province dans l'histoire, ainsi que Enfants cachés, enfants sauvés et un roman historique sur le même sujet, intitulé Cache-cache avec la mort.

 

  • Les courts extraits de livres : 17/10/2006

 

Dès la fin de l'été 1940, le gouvernement de Vichy promulgue une série de textes d'inspiration xénophobe. Sont particulièrement visés les juifs, puis les communistes, les francs-maçons, les nomades, les «terroristes».


A partir du printemps 1942, les camps d'internement français s'inscrivent dans la logique allemande de la mise en oeuvre de la solution finale par la déportation et l'extermination des juifs, mais aussi des malades mentaux, des handicapés, des homosexuels...


La victoire du 8 mai 1945 ne met pas un terme à l'internement. Des collaborateurs, des trafiquants du marché noir, des droits communs, des prostituées, des nomades (le dernier fut libéré en mai 1946) furent internés dans les camps ou emprisonnés. Il ne faut pas oublier également les 750000 prisonniers allemands qui sont acheminés en France afin d'être employés dans des travaux agricoles ou à la reconstruction du pays. Ils sont répartis dans les 116 camps situés sur tout le territoire national. 23000 d'entre eux mourront, soit 3 % des captifs. Le l" décembre 1948, il reste 1 900 prisonniers allemands en France. A la fin de l'année, il n'y en a plus aucun, «à l'exception d'un tout petit nombre de condamnés pour délits de droit commun... Et de certains, dans une proportion impossible à quantifier, qui choisissent en effet de rester en France après leur captivité», comme quelques «prisonniers français en Allemagne qui ont pu bénéficier, en 1947, du statut de transformé qui les assimile aux travailleurs de l'Hexagone.»

Camps et lieux d'internement en région Centre

Auteur : Gérard Ferrand

Date de saisie : 2006

Genre : Histoire, Géographie

Éditeur : A. Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, France


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