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http://www.decitre.fr/gi/80/9782874951480FS.gifJeune Juive russe arrivée à New York à 20 ans, en 1889, “ Emma la rouge ” va rapidement se faire connaître. Par les attentats et les grèves qui se succèdent autour d’elle. Mais aussi par des déclarations scandaleuses sur des sujets tabous : le droit à l’amour libre, la prostitution, le contrôle des naissances, l’homosexualité, etc.

 

Une biographie haute en couleur d'une femme en avance sur son temps.

 

De l’Amour et des bombes - Épopée d’une anarchiste

Emma Goldman

 

Traduction de  :

Cathy Bernheim
Annette Lévy-Willard

 

 

Argumentaire

En 1889, par une chaude journée d’août, une jeune juive russe émigrée arrive à New York, riche de ses vingt ans, d’une machine à coudre et d’un idéal.


En quelques années, l’Amérique ne va pas tarder à découvrir celle que les journaux nommeront “Emma la Rouge”.

 Attentats, grèves, meetings, procès, emprisonnements se succèdent autour d’elle.


Mais dans ce tourbillon où d’autres se noieraient corps et âme, Emma Goldman n’oublie pas de vivre. Elle aime les fêtes, l’art, le raffinement, et ne craint pas de s’exprimer sur des sujets tabous même parmi les gens de gauche : le droit à l’amour et à la libre disposition de son corps, le contrôle des naissances, la prostitution, l’homosexualité, la psychanalyse, la lutte des minorités ethniques, etc.

 

Bref, elle dérange, et pas seulement les pouvoirs en place.


  • Une biographie haute en couleur.

  • Extraits de presse lors de la première édition en langue française :

 

La mesure de l’existence pleine, de la sensibilité étonnante, de l’intelligence créatrice d’une femme qui fut complètement, et sur tous les plans, en avance sur son temps. Si jamais le mot “avant-garde” eut un sens, ce fut bien dans le cas d’Emma Goldman qui, pourtant, refusa toujours aux minorités agissantes les droit de s’ériger en guides auto-déclarés de la conscience universelle. (Tony Cartano, La Quinzaine littéraire)


On peut la trouver “dangereuse”, “menaçante”, on ne peut refuser d’être atteint par elle et brûlé par son ardeur. À cheval sur deux siècles, Emma éclate comme un volcan que les ans n’atteignent pas. (Dominique Desanti, Le Monde)


Une femme, oui, mais une femme exceptionnelle dont le destin s’est déployé sous le signe de la transformation, du bouleversement. (Le Matin de Pari



Table des matières

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Extraits de presse

Le jeudi 5 mai 2011, le livre a été présenté sur le site Judaïques cultures.

Extrait

Préface de Annette Lévy-Willard et Cathy Bernheim (avril 2011)


Notre ancêtre Emma avait un siècle d’avance quand elle se battait, presque seule, pour la contraception, l’avortement, l’amour libre, contre le mariage, le léninisme, le communisme, la bêtise et les dictatures en tous genres, et c’était juste au début des années 1900… Trop tôt pour le monde.

Quand nous avons traduit en français, adapté et publié ses mémoires en 1976 chez Hachette, nous avions déjà célébré sa victoire posthume avec l’émergence d’un mouvement de femmes planétaire : Emma aurait adoré Simone de Beauvoir, l’ambiance de mai 68, elle aurait marché et chanté dans les rues avec nous. D’ailleurs, nous avions collé sur nos t-shirts son fameux mot d’ordre : “If I can’t dance, I don’t want to be in your Revolution.”Mais nous ne savions pas, en 1976, quand cette version française de “Living my Life” sortait en librairie, que tout ce qu’elle avait tenté de dire, avec quelques-uns de ses compagnons anarchistes persécutés, sur les désillusions de la révolution et du communisme allait devenir vérité universelle. Elle n’avait pas vu construire le Mur de Berlin, elle ne l'aura pas vu tomber, et c’est dommage – elle aurait aimé le faire sauter à la dynamite –, elle n’aura pas assisté à ces jours historiques où les foules jetèrent le stalinisme dans les poubelles de l’histoire, enfin ! Mais, au moins, est-elle morte en 1940 sans être témoin – ou victime – du génocide des Juifs d’Europe, de l’extermination de ces communautés d’où elle venait, disparues entre nazisme et goulags.

Mais on peut imaginer qu’elle aurait été heureuse au XXIe siècle si l’Amérique qui l’avait expulsée comme anarchiste juive russe en 1917 avait mis fin à son exil et l'avait laissée rentrer. Emma aurait été là le soir où un Noir a été élu président des États-Unis, elle qui s’était fait couvrir de goudron et de plumes par les Blancs du Sud raciste. On l’aurait vue pleurer d’émotion à Harlem, dans ce New York cosmopolite qui était sa vraie patrie.

Bonus

- Téléchargez gratuitement la couverture en grand format. (1,66 Mo)


timekiwi.com/philippepoisso

il y a 5 jours – I'm squeezing kiwis on @timekiwi. Here's my new timeline ... Le blog de Philippe Poisson ( 3 mars 2012 ). 1584 326 pages vues à la date du ..

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