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Message du groupement de l'Aveyron qui fait part du décès du colonel (ER) Claude CAZALS décédé à l'âge de 74 ans dans l'Aveyron :
Le colonel Claude CAZALS bien connu des historiens de la gendarmerie a été l'un des tout premiers à écrire sur la gendarmerie sous l'occupation. Outre de nombreux articles, pour notamment la Revue de la Gendarmerie Nationale, il a ainsi été l'auteur de "La gendarmerie sous l'occupation" en 1994, "La Garde sous Vichy" en 1997, "La gendarmerie et la Libération. Résistance. Combats libérateurs. Réorganisation. Épuration." en 2001.
Il devait participer en septembre 2010 à Bordeaux à un colloque coorganisé par la région de gendarmerie à l'occasion de la présentation de l'exposition "Désobéir pour sauver" qui met à l'honneur les "policiers et gendarmes Justes parmi les nations".
Son père Marcellin CAZALS, dont l'une des trois salles de réunion à la DGGN place Beauvau porte le nom, en plus de ses brillantes actions de résistance durant la guerre, a en effet également été nommé "Juste parmi les nations" en 1993 pour avoir sauvé plusieurs familles juives. Il fait partie des 14 gendarmes honorés de cette distinction"
Eléments de biographie (donnés par Yves Mathieu) :
Originaire de l'Aveyron, né en 1936 dans une famille de gendarmes, il fut élève au lycée Saint-Joseph à Rodez, puis étudiant en droit à Toulouse.
Attiré par le métier des armes, il quitta l'Aveyron pour Cherchell et servit pendant deux ans en Algérie, dans le 7e Régiment de Tirailleurs algériens.
En 1961, il intègre l'école des officiers de gendarmerie de Melun, d'où il sort parmi les meilleurs.
Première affectation à la gendarmerie mobile, à Champigny-sur-Marne.
En 1966, la direction de la gendarmerie lui confie le commandement de la compagnie de Puget-Théniers dans les Alpes-Maritime.
Quelques années plus tard, il est nommé capitaine, commandant de la compagnie de haute-montagne d'Albertville (Savoie). Il y restera pendant six-ans et demi.
Nouvelles affectations comme commandant de compagnie, à Colmar d'abord, puis à Toulouse à l'état-major de la Légion, enfin à Bordeaux où il assume le responsabilité de commandant du peloton autoroutier de la région. Il est alors nommé colonel.
Claude Cazals était chevalier de la Légion d'honneur, et officier dans l'Ordre national du mérite.
Atteint par la limite d'âge, il prend la retraite sur ses terres natales et, avec sa famille, rejoint son père, encore en vie et qui, gradé de la gendarmerie s'est illustré lors de la Seconde Guerre mondiale en sauvant de nombreux juifs de la Déportation, ce qui lui valu d'être distingué en tant que Juste de la Nation.
Claude Cazals avait organisé sa vie de retraité autour d'un centre d'intérêt : l'histoire contemporaine. C'est ainsi qu'il fut amené à publier quatre livres sur la gendarmerie pendant la Seconde Guerre mondiale. Historien reconnu, il obtint à deux reprises le prix littéraire de la gendarmerie.
ll était marié à Madeleine Cazals. Claude et Madeleine ont eu 4 enfants qui leur donné dix petits-enfants.
Par Jean-Marc BERLIERE - Publié dans http://politeia.over-blog.fr/
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