Ce journal, qui commence en 1940, est destiné à une amie américaine de B. Auroy, institutrice. Il est complété de tracts, brochures et avis offrant un témoignage de ce que la France a vécu pendant la guerre, brossant le portrait et le destin de personnages inconnus.
Chartres, 1940. Au plus fort de l'exode, Berthe Auroy commence son journal. Elle décide qu'elle le tiendra jusqu'à la fin de cette guerre qui commence, pour Loïs, une amie américaine.
Elle écrit Jours de guerre sur des cahiers d'écolier, note ses impressions, ses observations quotidiennes,
colle les tracts, les avis parus dans les journaux, appose ses commentaires, toujours mordants.
Avec elle nous vivons le Paris de l'Occupation, notamment à Montmartre, les privations, les résistances, les affronts, les bombardements ; avec elle nous suivons la triste destinée d'une
famille amie, juive, les Isserlis.
Ces cahiers, en partie cachés en 1943 et recopiés après la Libération, sont ici édités pour la première fois, grâce à une descendante de la famille Isserlis.
« Un document empreint d'une sincérité totale et d'une louable naïveté, qui n'esquive rien et ne tente pas d'embellir, de masquer ni d'occulter quoi que ce soit. »
Philippe Claudel
- Jours de guerre ma vie sous l'Occupation
- Auroy, Berthe
- préface de : Philippe Claudel
- mention principale : présentation et notes par Anne-Marie Pathé et Dominique Veillon
- Bayard , Montrouge (Hauts-de-Seine)
- Parution : septembre 2008
-
Famille : Histoire thèmes et grandes périodes
-
Sous famille : XXème siècle
-
Sous sous famille : Seconde guerre mondiale, 39/45
-
Reliure : Broché
-
Page : 428 p
-
Format : 21 x 15 cm