Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

http://www.decitre.fr/gi/66/9782226089366FS.gifParu le : 01/02/1997 - En 1944, le reflux des troupes allemandes laissa dans la France libérée 120 000 hommes, femmes et enfants qui avaient été raflés dans les villages occupés d'Ukraine ou de Biélorussie, et à peu près autant de prisonniers russes en tenue vert-de-gris.

Contrairement à une idée fausse, fruit d'une habile propagande, aucun de ces derniers n'avait servi l'armée du général Vlassov aux côtés de la Wehrmacht. Qu'ils fussent Casaques, Galiciens, Ukrainiens, Géorgiens, Arméniens ou Russes, tous avaient été enrôlés de force par les troupes hitlériennes. Parmi les soldats se trouvait un certain nombre de criminels de guerre, mais la majeure partie d'entre eux se mit au service des maquis et des forces de la Résistance française dès que l'occasion se présenta.

Pourtant, l'administration française, obéissant à la raison d’État, refusa le droit d'asile à tous sans distinction. Pire : rassemblés sur le territoire français dans soixante-dix camps, livrés à des officiers soviétiques, ils furent expédiés vers l'Union Soviétique où Staline, en dépit de ses promesses, les déporta en Sibérie. Ancien maquisard en Franche-Comté, correspondant de guerre de la Première Armée et auteur de nombreuses publications historiques, Georges Coudry retrace cet épisode méconnu de la libération.

Documents inédits à l'appui, il rétablit la vérité concernant la complicité entre les pouvoirs français et stalinien en échange de laquelle la France ne gagna même pas le droit de siéger avec les " Grands " à la table de Yalta.

Les camps soviétiques en France - Les "Russes" livrés à Staline en 1945

Georges Coudry

Broché

Paru le : 01/02/1997

 

1900-1910
l'ascension d'un jeune éditeur

 

http://selection.marjorielazaro.com/bd/files/logo-albinmichel.jpg1900 : Albin Michel dépose les premiers statuts de sa maison d'édition.

L'Arriviste de Félicien Champsaur, publié en 1902, devient l'un des grands succès de l'époque.

1903 : lancement réussi d'une collection de petits opuscules à bas prix, ancêtres du livre de poche. Courteline, Eugène Sue, Hector Malot y trouvent place.

Le prix Fémina 1905 revient à Jean-Christophe de Romain Rolland.

1908 : parution de L'Enfer, d'Henri Barbusse, qui sera vendu à plus de 200 000 exemplaires.

1910-1920
les premiers prix littéraires

En 1910, le 22 rue Huyghens, dans le quatorzième arrondissement de Paris, devient le siège de l'entreprise. La production se diversifie : à côté des auteurs de romans à succès, la maison diffuse des ouvrages scolaires et historiques, des guides techniques ou pratiques.

Naissance d'un hebdomadaire destiné à la jeunesse, Le Bon Point amusant, qui sera l'un des journaux les plus populaires d'avant-guerre.

La Flamme au poing d'Henri Malherbe reçoit le prix Goncourt 1917.

1919 : la mise en vente de L'Atlantide, de Pierre Benoit, est accompagnée d'une campagne publicitaire audacieuse. Grand Prix du roman de l'Académie française, le roman dépassera les 650 000 exemplaires et sera par six fois adapté au cinéma. L'auteur, devenu académicien, restera toujours fidèle à la maison.

Les Croix de bois, de Roland Dorgelès, figure dans la sélection finale du Goncourt 1919, attribué à Marcel Proust. Albin Michel fait composer une bande portant en gros caractères « Prix Goncourt », et en plus petits, en dessous, « 4 voix sur 10 ». Gallimard attaque en justice et gagne. Pourtant, le roman, lauréat du prix Fémina, connaît un grand succès de librairie (à ce jour, plus de 1,1 million d'exemplaires vendus).

Pour lire la suite

http://www.albin-michel.fr/editions.php

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :