« Figurez-vous une immense salle en gradins. Ces gradins sont élevés de trente centimètres environ les uns au-dessus des autres, comme d’immenses marches, et chaque gradin est une rangée de boîtes à l’ouverture de chacune desquelles apparaît une tête. Car c’est une des règles de la prison cellulaire : les prisonniers voient celui qui leur parle, celui qui parle les voit, mais entre eux les condamnés n’ont aucune communication ; ils ne peuvent s’apercevoir. […] Et ils sont ainsi plus de cent cinquante. […] Cet auditoire de têtes muettes, dont les yeux seuls bougent ; ces spectateurs sans corps, entre lesquels aucune communication ne s’établit ! Le spectacle est étrange ! ». Le Petit Parisien du dimanche 22 mars 1903.
La chapelle cellulaire en application de la loi du 5 juin 1875
Par Jacky Tronel | Samedi 19 octobre 2013 |
La prison cellulaire de Philadelphie ...
Scènes de transfert de détenu(e)s au XIXe siècle - début XXe siècle)
Photographies de la prison d'Yvetot
Dortoirs types où les pupilles sont isolés - Colonie d'Aniane - 1937